MEMOIRE D’ASPHALTE
Ou une démarche archéologique urbaine contemporaine de l’objet incrusté à son empreinte, pour découvrir la matière même qu’est l’asphalte.
Topographie, ethnologie. Il est difficile de ne pas entendre, de l’objet perdu aux corps passants, que ce travail inclus l’image invisible des corps.
Portrait ? Autoportrait ? Cette matière mouvante, engluant, fixant nos objets échappés, oubliés, perdus ou intentionnellement jetés, un peu comme des miroirs de notre société. Est-ce qu’à Tokyo, New York, Sydney, Shanghaï, etc., l’asphalte de ces métropoles nous parle de ses habitants ? Y a-t-il des différences ?
Poursuivre ce sujet dans les métropoles du monde pour trouver les singularités dans ces sociétés gagnés par la mondialisation, c’est un de mes buts…
